Catherine Coquery-Vidrovitch, Laurent Dubreuil, Emmanuel Juste, William Kentridge, Dominique Malaquais, Jean Malaquais, Anthony Mangeon, Pascale Marthine Tayou, Achille Mbembe, Françoise Vergès, Arnaud Zohou.
Bibliographie des auteurs
Ces informations correspondent aux pages bio-biblio de la revue lors de sa parution.
Catherine Coquery-Vidrovitch
Historienne française née en 1935, spécialiste de l’Afrique et professeure émérite de l’Université Paris Diderot. Ses travaux portent sur l’Afrique, les enjeux politiques de la colonisation, ainsi que sur le concept d’impérialisme et de capitalisme en Afrique.
Bibliographie sélective :
La découverte de l’Afrique : l’Afrique noire atlantique, des origines au XVIIIe siècle, L’Harmattan, 2003
Enjeux politiques de l’histoire coloniale, Marseille, Agone, 2009
Laurent Dubreuil
Critique littéraire et philosophe français. Après des études supérieures à Lyon, Paris et Bordeaux, il entame en 2005 une carrière aux États-Unis. Actuellement Full Professor d’études romanes et de littérature comparée à l’université Cornell, Laurent Dubreuil a reçu en 2009 l’important prix « New Directions » de la fondation Mellon. Depuis 1999, il contribue à la revue Labyrinthe ; il est actuellement responsable de la revue américaine Diacritics. Il est l’auteur de cinq ouvrages, parus aux éditions Hermann, dont : L’Empire du langage. Colonies & francophonie (2008) et Le Refus de la politique (2012).
Emmanuel Juste
Moins connu que Malcolm de Chazal, Emmanuel Juste est un poète mauricien qui s’adonna aussi à la peinture et au théâtre. Nombreux furent ses textes publiés dans la presse, excepté un recueil publié de son vivant : Pleine lune pour les morts. La revue de poésie Point Barre a rendu hommage à ce poète du métissage.
William Kentridge
L’œuvre de William Kentridge a été montrée aux quatre coins du monde dans les musées et les galeries depuis 1990. Ainsi à la Documenta de Kassel en Allemagne (1997, 2003), au Musée d’Art Moderne de New York (1998, 2010), au Musée Albertina à Vienne (2010), au Jeu de Paume à Paris (2010). Par ailleurs, sa version de la Flûte Enchantée de Mozart a été présentée au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles et au Festival d’Aix, ainsi qu’à La Scala de Milan en 2011. Kentridge a aussi dirigé Le Nez de Chostakovitch au Met Opera de New York en 2010 (présenté ensuite au Festival d’Aix et à Lyon en 2011), parallèlement à la rétrospective qui lui était consacrée au MoMA. Toujours en 2010, le Louvre présentait Carnets d’Égypte, un projet spécialement conçu pour la section Antiquités Égyptiennes du Musée. La même année, Kentridge recevait le prestigieux Prix de Kyoto, pour sa contribution remarquable dans les domaines des arts et de la philosophie.
Anthony Mangeon
Ancien élève de l’école normale supérieure, il enseigne les littératures africaines et africaines-américaines en licence de lettres modernes et en master d’études culturelles à l’université Paul Valéry (Montpellier-III). Ses recherches portent sur les rapports entre littérature et savoirs.
Bibliographie sélective :
Hors série de la revue Riveneuve Continents, « Harlem Heritage, mémoire et renaissance » (Paris, 2008)
La pensée noire et l’Occident, de la bibliothèque coloniale à Barack Obama (Cabris, Sulliver, 2010)
Pascale Marthine Tayou
Est né à Yaoundé (Cameroun) en 1967. Il commence sa carrière d’artiste dans les années 90, et décide de changer son prénom en une forme plus féminine : Pascal(e) Marthin(e). Ses expositions au Cameroun seront suivies par d’autres en Allemagne, France et Belgique, pays où il réside actuellement. Son travail est résolument mobile, en dehors des schémas pré-établis, hétérogène. Il est toujours intimement lié à l’idée de voyage et de rencontre avec « l’autre », ce qui n’est pas soi. Son travail est tellement spontané qu’il peut parfois paraître désinvolte. Les objets, sculptures, installations, dessins et vidéos produits par Tayou ont un point commun : ils reposent sur un individu qui se déplace à travers le monde, tout en explorant le thème du village global et de la mondialisation. Tayou a participé à de nombreuses expositions et événements artistiques d’importance tels que la Documenta 11 (2002), la Biennale d’Istanbul (2203), de Lyon (2005) ou de Venise (2005 et 2009), et a montré son travail dans des musées dans le monde entier. Il a eu une exposition personnelle au MACRO de Rome (2004), au S.M.A.K. Gand, Belgique ainsi qu’au Martha, Herford, Allemagne (2005), à la Milton Keynes Gallery Grande-Bretagne (2007), au Malmö Konsthall Suède (2010), à la Gare Saint Sauveur Lille (2010), au MAC Lyon (2011), à la Revue Noire Expressions Contemporaines d’Afrique et du Monde, Paris (2011), au MUDAM, Luxembourg (2011), au Musée du Louvre, Paris (2011).
Achille Mbembe
Professeur d’histoire et de science politique à l’Université de Witwatersrand à Johannesbourg en Afrique du Sud, le camerounais Achille Mbembe enseigne également à Duke aux États-Unis. Théoricien du postcolonialisme, il vient de préfacer les Œuvres complètes de Frantz Fanon, récemment rééditées. Bibliographie sélective :
Sortir de la grande nuit : Essai sur l’Afrique décolonisée, Paris, La Découverte, 2010
De la postcolonie. Essai sur l’imagination politique dans l’Afrique contemporaine. Paris : Karthala, 2000
Françoise Vergès
Politologue née à Paris en 1952 elle s’interroge sur les problématiques de l’esclavage colonial et les phénomènes de créolisation en utilisant des théories politiques insistant sur les logiques post-coloniales. Militante féministe, elle a édité le journal Des femmes en mouvement de 1979 à 1983. Elle a récemment rendu son Rapport de la mission sur la mémoire des expositions commandé par le Ministère français de l’Outre-Mer.
Bibliographie sélective :
Nègre je suis, Nègre je resterai. Entretiens avec Aimé Césaire, Albin Michel 2007
Fractures postcoloniales, avec N. Bancel, A. Mbembe… La Découverte, 2010.
Arnaud Zohou
Philosophe de formation, il travaille entre ses deux pays d’origine, le Bénin et la France, comme essayiste et documentariste, avec pour centre d’intérêt le vodoun dans ses multiples dimensions. Il est actuellement Directeur du Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle La Rotonde, à l’École des mines de Saint-Étienne.
Bibliographie :
Les vies dans l’ennui. Insinuations. Éditions l’Harmattan, coll. « Ouverture Philosophique », Paris 2002
Histoires de Tasì Hangbé. De l’oralité. Éditions Cultures Croisées 2003
Ont participé à De(s)générations n°15
Lien direct vers le numéro de De(s)générations concerné
Catherine Coquery-Vidrovitch, Laurent Dubreuil, Emmanuel Juste, William Kentridge, Dominique Malaquais, Jean Malaquais, Anthony Mangeon, Pascale Marthine Tayou, Achille Mbembe, Françoise Vergès, Arnaud Zohou.
Bibliographie des auteurs
Ces informations correspondent aux pages bio-biblio de la revue lors de sa parution.
Catherine Coquery-Vidrovitch
Historienne française née en 1935, spécialiste de l’Afrique et professeure émérite de l’Université Paris Diderot. Ses travaux portent sur l’Afrique, les enjeux politiques de la colonisation, ainsi que sur le concept d’impérialisme et de capitalisme en Afrique.
Bibliographie sélective :
La découverte de l’Afrique : l’Afrique noire atlantique, des origines au XVIIIe siècle, L’Harmattan, 2003
Enjeux politiques de l’histoire coloniale, Marseille, Agone, 2009
Laurent Dubreuil
Critique littéraire et philosophe français. Après des études supérieures à Lyon, Paris et Bordeaux, il entame en 2005 une carrière aux États-Unis. Actuellement Full Professor d’études romanes et de littérature comparée à l’université Cornell, Laurent Dubreuil a reçu en 2009 l’important prix « New Directions » de la fondation Mellon. Depuis 1999, il contribue à la revue Labyrinthe ; il est actuellement responsable de la revue américaine Diacritics. Il est l’auteur de cinq ouvrages, parus aux éditions Hermann, dont : L’Empire du langage. Colonies & francophonie (2008) et Le Refus de la politique (2012).
Emmanuel Juste
Moins connu que Malcolm de Chazal, Emmanuel Juste est un poète mauricien qui s’adonna aussi à la peinture et au théâtre. Nombreux furent ses textes publiés dans la presse, excepté un recueil publié de son vivant : Pleine lune pour les morts. La revue de poésie Point Barre a rendu hommage à ce poète du métissage.
William Kentridge
L’œuvre de William Kentridge a été montrée aux quatre coins du monde dans les musées et les galeries depuis 1990. Ainsi à la Documenta de Kassel en Allemagne (1997, 2003), au Musée d’Art Moderne de New York (1998, 2010), au Musée Albertina à Vienne (2010), au Jeu de Paume à Paris (2010). Par ailleurs, sa version de la Flûte Enchantée de Mozart a été présentée au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles et au Festival d’Aix, ainsi qu’à La Scala de Milan en 2011. Kentridge a aussi dirigé Le Nez de Chostakovitch au Met Opera de New York en 2010 (présenté ensuite au Festival d’Aix et à Lyon en 2011), parallèlement à la rétrospective qui lui était consacrée au MoMA. Toujours en 2010, le Louvre présentait Carnets d’Égypte, un projet spécialement conçu pour la section Antiquités Égyptiennes du Musée. La même année, Kentridge recevait le prestigieux Prix de Kyoto, pour sa contribution remarquable dans les domaines des arts et de la philosophie.
Anthony Mangeon
Ancien élève de l’école normale supérieure, il enseigne les littératures africaines et africaines-américaines en licence de lettres modernes et en master d’études culturelles à l’université Paul Valéry (Montpellier-III). Ses recherches portent sur les rapports entre littérature et savoirs.
Bibliographie sélective :
Hors série de la revue Riveneuve Continents, « Harlem Heritage, mémoire et renaissance » (Paris, 2008)
La pensée noire et l’Occident, de la bibliothèque coloniale à Barack Obama (Cabris, Sulliver, 2010)
Pascale Marthine Tayou
Est né à Yaoundé (Cameroun) en 1967. Il commence sa carrière d’artiste dans les années 90, et décide de changer son prénom en une forme plus féminine : Pascal(e) Marthin(e). Ses expositions au Cameroun seront suivies par d’autres en Allemagne, France et Belgique, pays où il réside actuellement. Son travail est résolument mobile, en dehors des schémas pré-établis, hétérogène. Il est toujours intimement lié à l’idée de voyage et de rencontre avec « l’autre », ce qui n’est pas soi. Son travail est tellement spontané qu’il peut parfois paraître désinvolte. Les objets, sculptures, installations, dessins et vidéos produits par Tayou ont un point commun : ils reposent sur un individu qui se déplace à travers le monde, tout en explorant le thème du village global et de la mondialisation. Tayou a participé à de nombreuses expositions et événements artistiques d’importance tels que la Documenta 11 (2002), la Biennale d’Istanbul (2203), de Lyon (2005) ou de Venise (2005 et 2009), et a montré son travail dans des musées dans le monde entier. Il a eu une exposition personnelle au MACRO de Rome (2004), au S.M.A.K. Gand, Belgique ainsi qu’au Martha, Herford, Allemagne (2005), à la Milton Keynes Gallery Grande-Bretagne (2007), au Malmö Konsthall Suède (2010), à la Gare Saint Sauveur Lille (2010), au MAC Lyon (2011), à la Revue Noire Expressions Contemporaines d’Afrique et du Monde, Paris (2011), au MUDAM, Luxembourg (2011), au Musée du Louvre, Paris (2011).
Achille Mbembe
Professeur d’histoire et de science politique à l’Université de Witwatersrand à Johannesbourg en Afrique du Sud, le camerounais Achille Mbembe enseigne également à Duke aux États-Unis. Théoricien du postcolonialisme, il vient de préfacer les Œuvres complètes de Frantz Fanon, récemment rééditées. Bibliographie sélective :
Sortir de la grande nuit : Essai sur l’Afrique décolonisée, Paris, La Découverte, 2010
De la postcolonie. Essai sur l’imagination politique dans l’Afrique contemporaine. Paris : Karthala, 2000
Françoise Vergès
Politologue née à Paris en 1952 elle s’interroge sur les problématiques de l’esclavage colonial et les phénomènes de créolisation en utilisant des théories politiques insistant sur les logiques post-coloniales. Militante féministe, elle a édité le journal Des femmes en mouvement de 1979 à 1983. Elle a récemment rendu son Rapport de la mission sur la mémoire des expositions commandé par le Ministère français de l’Outre-Mer.
Bibliographie sélective :
Nègre je suis, Nègre je resterai. Entretiens avec Aimé Césaire, Albin Michel 2007
Fractures postcoloniales, avec N. Bancel, A. Mbembe… La Découverte, 2010.
Arnaud Zohou
Philosophe de formation, il travaille entre ses deux pays d’origine, le Bénin et la France, comme essayiste et documentariste, avec pour centre d’intérêt le vodoun dans ses multiples dimensions. Il est actuellement Directeur du Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle La Rotonde, à l’École des mines de Saint-Étienne.
Bibliographie :
Les vies dans l’ennui. Insinuations. Éditions l’Harmattan, coll. « Ouverture Philosophique », Paris 2002
Histoires de Tasì Hangbé. De l’oralité. Éditions Cultures Croisées 2003