Ont participé à De(s)générations n°22

Rashid Ali & Andrew Cross, Magali Bessone, Jean-Godefroy Bidima, René Depestre, Bachir Diagne, Nadia Yala Kisukidi, Anthony Mangeon, Achille Mbembe, Driss Ouadahi, Massinissa Selmani

Bibliographie des auteurs

Ces informations correspondent aux pages bio-biblio de la revue lors de sa parution.

Rashid Ali & Andrew Cross forment un binôme d’artistes travaillant sur les questions urbaines.
Rashid Ali est né en Somalie. Il a étudié l’architecture, le design urbain et les sciences sociales. Architecte reconnu, il est maître de conférences associé à l’école d’art de l’Université de Liverpool.
Andrew Cross, né en Angleterre, a commencé sa pratique artistique en 2000 après une carrière de commissaire d’expositions. Il est reconnu pour son travail photographique basé sur l’image en mouvement au cœur de structures et de lieux aux histoires dissimulées et les souvenirs qu’ils évoquent.

Magali Bessone
Maître de conférence en philosophie politique à l’université de Rennes 1, Magali Bessone est spécialiste des théories de la justice (La Justice, GF-Flammarion, 2000). Elle a par ailleurs établi une nouvelle traduction et présentation de l’ouvrage de l’intellectuel africain-américain W.E.B. Du Bois, Les âmes du peuple noir (La Découverte, 2007), et fait l’introduction des Œuvres de Frantz Fanon (La Découverte, 2013).

Jean-Godefroy Bidima
Né au Cameroun, le philosophe Jean-Godefroy Bidima est professeur titulaire de la chaire Yvonne Arnoult de l’université Tulane, Nouvelle-Orléans. Ancien directeur de programme au Collège international de philosophie à Paris, spécialiste de l’école de Francfort, il est auteur de nombreux textes autant sur la philosophie africaine que sur la justice, l’éthique des soins, ou l’esthétique. La palabre. Une juridiction de la parole, (Michalon 1997). La philosophie negro-africaine (PUF « Que sais-je ? » 1995).

Souleymane Bachir Diagne
Le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne est professeur de langue française à la Columbia University de New York, spécialiste de l’histoire des sciences et de la philosophie islamique. Cet ancien élève de Derrida et Althusser est entre autres l’auteur de Islam et société ouverte : la fidélité et le mouvement dans la philosophie d’Iqbal (Maisonneuve et Larose, 2001) ; Reconstruire le sens. Textes et enjeux de prospectives africaines (Codesria, Dakar 2001) ; Bergson postcolonial (CNRS, 2011).

Nadia Yala Kisukidi
Née en 1978 en Belgique, Nadia Yala Kisukidi est agrégée et docteure en philosophie, assistante en éthique à l’Université de Genève. Elle vient d’être nommée vice-présidente du Collège international de Philosophie à Paris. Elle a publié Bergson ou l’humanité créatrice, Éditions du CNRS, Paris 2013.

Anthony Mangeon
Professeur de littératures francophones à l’Université de Strasbourg. Auteur, et lecteur attentif des lumières noires, il a présenté au public français Alain Leroy Locke. Le rôle du nègre dans la culture des Amériques (L’Harmattan, 2009), publié La Pensée noire et l’Occident. De la bibliothèque coloniale à Barack Obama (Cabris, Sulliver, 2010), ou très récemment dirigé l’ouvrage collectif consacré à Jean-Loup Amselle, Anthropolitiques (Karthala 2015).

Achille Mbembe
Le camerounais Achille Mbembe enseigne comme professeur d’histoire et de science politique à l’université de Witwatersrand de Johannesbourg (Afrique du Sud) et au département français à Duke University (États-Unis). Théoricien du postcolonialisme, il a publié de nombreux articles et ouvrages, dont De la postcolonie. Essai sur l’imagination politique dans l’Afrique contemporaine (Karthala, 2000), Sortir de la grande nuit (La Découverte, 2010), ou Critique de la raison nègre (Éditions La Découverte, 2013). Son prochain ouvrage, La Pharmacie de Fanon, paraîtra aux mêmes éditions début 2016.

Driss Ouadahi
Artiste algérien, Driss Ouadahi a étudié à l’École Supérieure des Beaux-Arts d’Alger avant de s’inscrire à la Kunstakadamie de Düsseldorf, ville où il vit et travaille. Sa peinture est un réagencement permanent du « monde bâti des hommes ». C’est une peinture de la synthèse où cohabite les traditions héritées de la Renaissance, celles de l’Afrique du Nord et les questionnements les plus actuels. Exposé en Europe, aux USA et en Afrique, en 2014 il est lauréat du Grand Prix Léopold Sédar Senghor à la Biennale de Dakar avec Unter Uns (entre nous) qui ouvre le débat de ce numéro.

Massinissa Selmani
Né en 1980 à Alger, Massinissa Selmani vit et travaille en France. Après des études en informatique en Algérie, il est diplômé de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Tours. La pratique de Selmani se traduit par une approche expérimentale du dessin et du dessin d’animation qu’il explore à travers divers processus de projection en multipliant les supports et techniques. Ses œuvres, alimentées par les flux d’images que délivrent l’actualité et la presse écrite, tentent de saisir l’ambivalence de situations sociales et politiques. En 2015 il participe aux Biennales de Venise et de Lyon.



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de(s)générations 22