de(s)générations 03

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Le mythe nécessaire ?

Rédacteur : François Pierre-Jean

Sommaire

  • Philippe Roux : Du mythe positif
  • Norbert Martin : Mythologie de Roland Barthes, aujourd’hui
  • Éric Suchère : Peinture ultime
  • Ad Reinhardt : 12 règles pour une nouvelle Académie et L’art-en-tant-qu’art
  • Denis Laget : Artiste dans la société et autres textes
  • Jean-Luc Nancy : Entretien (François Pierre-Jean)
  • Anne Parian : Son livre
  • Estelle Pagès : Mythe(s) de la modernité (en art), une nécessité ?
  • Le logos est né noble quand le mythe naissait serf
  • Yannis Constantinidès et Sophie Deltin : Nietzsche et la fiction
  • Christelle Franc : Dialogue (François Pierre-Jean, Philippe Roux)
  • Laurent Rix : La Nation, un mythe politique
  • Jean-Christophe Bailly : Entretien (Philippe Roux)
  • Bruno Perramant : Un TROU au Cœur Européen
  • Jean-François Catala : Le Studio de la Réalité à l’épreuve d’Edgar Poe
  • Geneviève Decrop : Retour sur Défiliation
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Caractéristiques techniques

Date de publication : 10 juin 2007
Format : 14,8 x 21 cm - 128 pages
ISBN : 978-2-35575-026-7
ISSN : 1778-0845

Edito

Imaginons, portée en couverture du numéro 3 de de(s)générations, une réplique tirée d’un dialogue. Imaginons deux voix. La première dit : Ceci ou cela est le mythe nécessaire. La seconde interloquée répond : Le mythe nécessaire ? Voici posée la formule en question. Fiction à deux voies. Friction de deux termes. En vérité, deux possibles l’un (tout) contre l’autre. Devenue titre d’un passage en revue, l’interrogation n’est pas : Qu’est-ce que ceci, cela ? Elle reste plutôt celle du mouvement, comme manières d’articulation, d’opposition, de confusion, comme volontés aussi, de deux « chants » majeurs de la pensée occidentale, le muthos et le logos, la parole et le discours, que savons-nous encore… Mais, dialectique en son contraire, refusons la synthèse. Refusons d’aboutir au dépassement des contradictions. Rejetons le Vrai et visons-le. Comprenons la démarche éventuelle… Nulle adhésion, même en mouvement. Réservons nos attaches en les dénouant… Préférons la syncope, le temps fort comme une note étirée jusqu’au suivant, le résultat et plus avant.

Entre Défiliation et Devenir révolutionnaire, numéros 2 et 4 de la revue, s’entend déjà une histoire qui, de se poursuivre, puis de s’établir, puis de poursuivre, puis d’établir… n’aura de cesse de s’écrire qu’en écrivant… des histoires, de la pensée certes, mais des histoires… qui de courues pourraient aussi l’être d’avance… Nous n’aurons d’arguments que de croire que nous pourrions… vouloir un sens commun… sans omettre (de dire) que nous concevons (comprenons et créons) du sens. Pour frapper fort et tirer juste, penser d’où part le coup… Métaphore tennistique : du pied, toujours – question d’impulsion.

Dans ce numéro, aucun anthropologue. Un manque, pourquoi pas ? Qui, de se combler, aurait pris toute la place, déjà. Nous aurons privilégié le travers artistique ou philosophique, quelques traits… Qu’est-ce à dire ? Justement : Qu’est-ce dire ? C’est ici que s’engage le politique : De qui, envers qui et sur quel terrain nous (a-)dressons-nous ? Métaphore stylistique : Service. Coup droit. Revers. Toucher la ligne. Le long du couloir. Gauche.

François Pierre-Jean

DES-03

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Ont participé à De(s)générations n°3

Jean-Christophe Bailly, Yannis Constantinidès, Geneviève Decrop, Christelle Franc, Denis Laget, Jean-Luc Nancy, Estelle Pagès, Anne Parian